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Et si prendre soin de son périnée passait aussi par les fascias, la respiration et l’équilibre global du corps ?
Pendant longtemps, la santé a découpé le corps en spécialités : chacun s’occupe de “sa” zone, mais rarement de l’ensemble. Pourtant, le corps fonctionne comme un système global où tout est lié.
Le périnée, souvent réduit à quelques exercices de contraction, ne peut être compris ni renforcé efficacement sans tenir compte du reste du corps : respiration, posture, fascias, équilibre des chaînes musculaires et myofasciales.
La tenségrité (tension + intégrité) décrit le corps comme un jeu d’équilibre entre pressions et tensions. Contrairement à l’idée reçue, ce ne sont pas seulement les os qui soutiennent nos muscles, mais bien les tissus mous – fascias, muscles, ligaments – qui donnent forme et stabilité au squelette.
Ainsi, un déséquilibre à distance (psoas tendus, diaphragme bloqué, fascias rigides) peut avoir un impact direct sur le périnée.
Le périnée est composé à 80 % de tissus conjonctifs (fascias). Leur qualité détermine le tonus de base, la résistance aux pressions et la prévention des descentes d’organes. Des fascias souples, hydratés et stimulés permettent un périnée plus fonctionnel et plus résilient.
· Travailler la respiration diaphragmatique pour libérer la pression abdominale.
· Décrisper le psoas et améliorer la posture pour réaligner diaphragme et périnée.
· Varier les stimulations pour nourrir la qualité visco-élastique des fascias (mouvements globaux, rebonds, stretching actif, relâchement).
· Prendre en compte aussi l’alimentation, les émotions et la gestion du stress, qui influencent directement le tonus des tissus.
👉 En bref : renforcer le périnée, ce n’est pas “isoler le centre”, c’est rééquilibrer l’ensemble.
* image inspirée de Centre Européen de la Colonne Vertébrale - Clinique du Parc - Lyon (France) https://www.demauroy.net/tensegrity.htm