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Et si la santé de ton périnée dépendait autant de ta façon de respirer que de ta posture ?
Le périnée est souvent perçu comme un “petit muscle isolé” qu’il suffirait de contracter pour le renforcer. Pourtant, il fonctionne toujours en lien direct avec le diaphragme et la respiration. Comprendre ce trio, c’est ouvrir une nouvelle porte sur la santé globale du corps.
Le diaphragme et le périnée respirent ensemble
Lors de l’inspiration, le diaphragme thoracique s’abaisse, augmentant la pression abdominale. Le périnée – parfois appelé “diaphragme pelvien” – accompagne ce mouvement en s’abaissant lui aussi pour amortir la pression.
À l’expiration, le diaphragme remonte et le périnée reprend sa position.
Cette synergie est naturelle… à condition que le corps soit bien aligné. Une posture voûtée, trop cambrée ou asymétrique perturbe cet équilibre et surcharge le périnée.
Quand le stress bloque la respiration
Le diaphragme est aussi un muscle émotionnel. Sous stress, il se crispe et reste en position basse, limitant l’amplitude respiratoire. Résultat : ventre projeté vers l’avant, hyperpressions abdominales et périnée affaibli.
Un diaphragme hypertonique = un périnée sous pression.
Le rôle du psoas
Le psoas, ce muscle profond lié au stress et aux postures assises prolongées, entretient des liens directs avec le diaphragme et les fascias du bassin. S’il est raccourci ou tendu, il déséquilibre la posture et perturbe l’harmonie avec le périnée.
Vers une approche globale
Respirer en conscience, sur une base d’autograndissement.
Libérer le diaphragme et les psoas par le mouvement juste et des techniques adaptées.
Renforcer la sangle abdominale profonde pour équilibrer pressions et tensions.
👉 Travailler le périnée seul ne suffit pas. Pour retrouver un centre fort et fonctionnel, il faut rétablir le dialogue entre respiration, diaphragme et posture.